Les Pixels Morts, histoire enlevante qui contribue à la lutte légitime contre toute forme d’homophobie…

Les Pixels Morts, histoire enlevante qui contribue à la lutte légitime contre toute forme d’homophobie...

Avis de lecture – Polars et Romans noirs etc.

Marie-Hélène Branciard, chargée d’études sociologiques puis webmestre, propose avec Les Pixels morts, le deuxième volet d’une trilogie de polars mettant en scène les personnages féminins très colorés de #Jenaipasportéplainte publié en 2017 et que j’avais bien aimé. Une histoire enlevante construite sur une enfilade de courts chapitres qui donnent au récit le rythme bien senti de l’enquête en progression. Carole, Sofia, Alice et Mafalda sont secondées par les membres d’un réseau clandestin qui maîtrise les technologies avec une efficacité surprenante : ordinateurs, téléphones portables, caméras de surveillances sont piratés d’un claquement de doigts.
(…)
Des centaines, sinon des milliers de polars sont publiés chaque année sur la planète. Les Pixels morts de Marie-Hélène Branciard se démarque par son affirmation identitaire lesbienne et contribue à la lutte légitime contre toute forme d’homophobie qui se fabrique et repose sur la peur. Comme celle de Liliane, la mère de Nomi, la victime de l’enlèvement récemment sortie du placard (« outée », comme on dit en France) :

« Liliane est terrifiée. Elle a peur du scandale, peur de ce que vont penser ses amis et ses collègues en voyant sa fille, peur [qu’elle] se fasse tabasser dans la rue, peur de se retrouver sans petits enfants, peur… d’avoir peur. Il va falloir du temps avant qu’elle comprenne que deux personnes qui s’aiment ou qui baisent, quel que soit leur sexe, n’ont rien d’effrayant. »

Cliquer ICI pour lire l’article complet sur le blog de Michel RobergePolars et Romans noirs etc. • 10 février 2023

Les Pixels morts • Marie-Hélène Branciard