Les loups du remords

15,00 

Marie-Hélène Branciard • Préface d’Olivier Martinelli

Fin des années quatre-vingt, cinq étudiants en arts plastiques partagent un appartement à Paris. La vie est belle… Après trois années d’études, d’insouciance et l’obtention de leur diplôme, elle l’est un peu moins : ils décident d’aller tenter leur chance ailleurs…
Excepté Vanda, ils ont tous envie de partir loin d’ici…
Les années passent, chacun refait sa vie à New York, San Francisco, Paris, Lyon ou Berlin. Ils s’écrivent, se téléphonent, jusqu’au jour ou Vanda, la photographe, disparaît…

Description

Les loups du remords

Marie-Hélène Branciard • Préface d’Olivier Martinelli

« Il enclencha une autre cassette… Tom Waits se glissa à la place du mort… “Hope I don’t fall in love with you”… Antoine frissonna. Les slides guitar agissaient sur sa mémoire, embarquant tout sur leur passage. Ce soir, il n’y avait rien à faire. Peut-être à cause de sa destination, peut-être parce qu’il n’avait plus envie de lutter… Toujours est-il que les souvenirs franchirent allègrement tous les barrages. Il y eut d’abord quelques visages hilares… deux poules bleues… Trop tard : il ne pouvait plus revenir en arrière. Sa voiture fonçait vers Paris et il se laissa envahir…»

RÉSUMÉ
Fin des années quatre-vingt, cinq étudiants en arts plastiques partagent un appartement à Paris. La vie est belle… Après trois années d’études, d’insouciance et l’obtention de leur diplôme, elle l’est un peu moins : ils décident d’aller tenter leur chance ailleurs…
Excepté Vanda, ils ont tous envie de partir loin d’ici, n’importe où… Édouard choisit New York. Recruté par un homme d’affaires qui a flashé sur ses graphismes et ses jeux vidéo, il s’en va par la grande porte. Ce qui n’est pas vraiment le cas pour les autres. Claire a décidé de partir à l’aventure sur la Côte Ouest des États-Unis. Les ateliers de vitraux y pullulent et elle compte sur son expérience de vitrailliste pour se faire une place au soleil… Julia retourne faire de la déco à Lyon, sa ville d’origine. Quant à Antoine, il vient de décrocher une bourse pour se perfectionner en dessin textile et il s’apprête à rejoindre Berlin…
Les années passent, chacun refait sa vie à New York, San Francisco, Paris, Lyon ou Berlin. Ils s’écrivent, se téléphonent, jusqu’au jour ou Vanda, la photographe, disparaît…

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Les loups du remords Marie-Hélène BranciardPréface d’Olivier Martinelli – 15 € – 3e édition avril 2024 – Éditions du Poutan – ISBN :  978-2-918607-86-1

 

DES AVIS ENTHOUSIASTES

• Dans Les loups du remords (…) la tolérance et les ressorts de l’amitié y sont subtilement dépeints au cœur d’une attachante collocation estudiantine, les interactions entre les individus révèlent leur complexité mais aussi et surtout ce qu’elles recèlent de précieux, trésor singulièrement humain s’il en est. C’est punk c’est fantastique, pour reprendre la chanson, mais ce n’est pas tout, loin de là.
Je le dis sans vergogne, les larmes me sont montées aux yeux à plusieurs reprises au cours de ma lecture, émotion que je n’ai que très rarement éprouvée au cours de ma vie de libraire, d’étudiante en lettres et de professeure de français. Pourquoi, me demanderez-vous ? Et bien parce que Marie-Hélène a un savoir-faire sans égale pour façonner des personnages bigarrés, mais qui révèlent chacun à leur manière leurs fragilités humaines et leur richesse profonde, au point que l’on ne peut faire autrement que de se lier d’amitié avec eux ; et vous percevrez vous-même le danger : il devient dès lors insupportable d’en être séparés lorsque l’on achève sa lecture. Mais rassurez-vous chers futurs lecteurs, ces êtres ne vous quitteront plus, ils vous accompagneront à tout jamais, tels de petits alter egos juchés sur vos épaules, et avec qui vous pourrez converser avec intelligence, au sens étymologique du terme.
Marine Héron Lecordier

• Lecture fort agréable, le roman est parfaitement construit pour garder un rythme efficace tout en relatant les péripéties de jeunesse du groupe d’amis et les recherches actuelles. L’introspection de Vanda, sa reconstruction/rédemption au milieu de personnages au passé encore plus lointain et plus « digéré », est parfaitement rendue et cohérente. Les Loups du Remords se lit sur plusieurs niveau, l’intrigue, bien sûr, mais aussi la douce ou amère nostalgie de nos jeunesses enfuies, le jeu subtil des sentiments avoués ou non. Marie-Hélène Branciard écrit bien, maitrise ses personnages et son histoire. Un très beau premier roman.
Quatre Sans Quatre Webzine

J’ai plongé dans ce roman ne remontant à la surface qu’à la dernière page. La construction du roman alternant les chapitres sur l’enquête des amis et l’introspection de Vanda, la plume pleine de rythme de l’auteur, les dialogues ciselés et la profondeur psychologique des personnages font de ce livre un excellent moment de lecture. Les références musicales qui émaillent le texte m’ont totalement immergé dans cette fin des années 1980. En suivant les quatre compères, j’ai pris un bain d’adolescence comme disait Aznavour.
Les lectures du hibou

• On sait qu’on ne le lâchera pas ce roman avant la fin. On sait qu’on sera troublé et ému par l’aventure : une enquête haletante pour retrouver une amie mystérieusement disparue, prétexte à de beaux et doux-amers flash-back sur les années 1990, avec bande-son ad hoc, des Smiths aux Stray Cats.Les chapitres s’enchainent avec facilité, alternant enquête proprement dite et journal intime introspectif de Vanda, partie sans laisser d’adresse. Par une écriture et une construction aussi maitrisées que fluide, Marie-Hélène Branciard parvient à nous embarquer avec sa bande dont chaque personnages nous reste en mémoire, comme si on les avait tous connus, dans une autre vie.
Emmanuelle BlanchetCineartscene

On se sent bien dans l’écriture de Marie-Hélène. « Les loups du remords » est son premier roman. Et comme tous les premiers romans, on y découvre l’essence même de ce qui constitue l’ADN de l’auteur… Ici, une petite musique délicate et déliée, une chanson pleine d’humilité… Un ADN qui est une promesse d’autres textes à venir, d’autres émotions à recevoir.
Olivier Martinelli (préface)

• Traversé de motifs poétiques et littéraires, d’extraits des chansons de Barbara, Bashung, Patti Smith, ou Johnny Cash… Les loups du remords se lit comme on écoute un double album. Les musiques surgissent qui viennent aider les personnages à aller plus loin, à creuser leurs émotions et les nôtres.
Plus que les thèmes (le temps qui passe, l’art, l’amour impossible, l’amitié…) ce sont les personnages qui rendent ce roman attachant et cette façon qu’a Marie-Hélène Branciard de vous emmener avec elle là où elle veut. Dans cette Lada par exemple (…) : « Antoine vient de passer le tunnel de Fourvière… Il aime bien ça les tunnels : le côté train fantôme, les lumières rouges sur le carrelage blanc et ce bout de ciel qui saute au visage à la sortie. Il prend in extremis la direction de Marseille, manque se planter dans le brusque virage de la bretelle d’autoroute et gicle enfin, comme une boule de flipper vers sa partie gratuite… »
marieluz007 (Babelio)

• Le roman d’une bande copains, depuis leur coloc étudiante à Paris jusqu’à leur trentaine, éparpillés entre Lyon, Berlin ou New York… Une bande de copains dans laquelle on est embarqués le temps d’un livre et que l’on est triste de quitter !!
Sixtine de Beaufort – EDSF-Diffusion

• Je viens juste de finir « Les loups du remords ». Je l’ai lu dans la journée, ne pouvant le lâcher. Outre l’intrigue bien ficelée, il y a des trouvailles stylistiques que j’ai beaucoup appréciées. Et puis ce mélange de références, Antoine Blondin et Bashung, Léon Bloy et Toni Morrison, une culture post-moderne fort sympathique. Compliments chaleureux et très sincères, – et continue ainsi.
Amicalement, Martine Courtois

• Un roman entre nostalgie et quête initiatique. Une bande d’amis, soudée pendant des années d’études parisiennes, dispersée par la vie d’après, et soudain réunie par la disparition de l’une d’entre eux…avec beaucoup d’excellente musique, un très beau roman.
Des polars et des notes

• (…) en ce qui concerne vos personnages, ils étaient mes premiers francophones depuis plusieurs années. Je ne réussis plus qu’à lire en anglais… tout ce qui est francophone me donne l’impression de travailler (envie de corriger toutes les lignes), sauf si c’est un vieux et excellent classique que je connais par cœur. Alors que votre bouquin m’a emporté comme un Jack London! »
Christine Adamo

• En lecture : Les Loups du remords, de Marie-Hélène Branciard.
Une écriture bien balancée, une histoire bien ficelée, ça fait un bon roman. Je vous le recommande chaleureusement. Cathy Galliegue

• Mon deuxième roman de l’auteur, et le charme a opéré une nouvelle fois ! Ici, elle nous entraine dans un chassé-croisé entre les époques et les voix de plusieurs personnages. Avec une volonté de nous faire perdre le fil pour mieux retrouver Vanda ? L’héroïne qui a disparu et qu’on espère en fuite. Et puis du coup, on s’inquiète pour elle, que fuit-elle avec autant d’acharnement ? On s’inquiète pour elle, comme pour une bonne copine qu’on aurait perdu de vue et qu’il nous prend un bon matin de recontacter, c’est d’ailleurs exactement ce qui se passe… »
Bib Hors les Murs (Bibliothécaire)

• J’ai adoré ce roman. C’est rare les livres qui parlent de l’amitié. de cette période de notre vie ou notre famille est volontairement remplacé par nos amis. C’est rare de lire un roman, sur ce que l’on devient ensuite. Il fallait bien une intrigue. (…) une belle rencontre avec l’auteure, et ses personnages.
Valerie Stangret (Babelio)

• Marie-Hélène Branciard possède un don exceptionnel : celui de dépeindre à merveille nos contemporains. Véritable peintre des âmes, elle décrit ses personnages comme d’autres étendent des lignes de peinture, parfaites de finesse, sur une toile de lin. Cette passionnée d’art n’a pas son pareil pour emmener son lecteur vers là où elle le souhaite au moment précis où elle le souhaite. Son premier opus « Les loups du Remords » vous emportera dans son monde emprunt de finesse et de folie, de romanesque et de sobriété des mots, des phrases et des contours littéraires. Car c’est bien de littérature qu’il s’agit là !
Nous en sommes certains, les Loups de Marie-Hélène vous feront hurler d’un plaisir brut et profond, goûtez-y, vous le dévorerez !
Black-Ebook

 

 Olivier Martinelli est né en 1967. Il vit à Sète dans le sud de la France. Impliqué dans la vie culturelle et littéraire de sa ville (organisation de festivals, création d’une maison d’édition associative et d’une revue), il a publié de nombreuses nouvelles et sept romans dont La nuit ne dure pas (13e Note Editions, Prix des Lecteurs de Deauville 2012). Il a été finaliste du Prix Ancres Noires et du Prix des lecteurs de Villeneuve Lez Avignon avec Quelqu’un à tuer, une histoire de quête traversée par la guerre d’Espagne. Son dernier roman « L’homme de miel » vient de paraître (août 2017).

 

Additional information

Dimensions 15 × 21 cm
Date parution

Novembre 2015

Format

Broché

Genre

Roman

ISBN

 978-2-918607-86-1

Livraison

Participation aux frais de port

Nombre de pages

320